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Michel Priziac

Menhir Guellec1Secrets de noms
Jusqu'à une période récente, la grande Histoire se bâtissait dans les campagnes, les noms en constituent des témoins essentiels. A les entendre, on ne se lasse jamais de découvrir des secrets bien gardés par les ans en pleine nature ou en cœur de ville. Comprendre le sens d’un mot est indispensable pour le prononcer et l’écrire correctement, quelle que soit la langue pratiquée.
Chacun de ces noms conserve en mémoire les paysages et les clés de son origine. Comme pour mieux aider les généalogistes en quête de racines, il confie même parfois le nom de la personne qui lui a permis d'exister.
Noms de lieux et noms de personnes sont particulièrement imbriqués. C’est le cas par exemple pour Canteloup, La Tronche, Méribel, Mignon, Nœux, Monaco, Beaumont, Maupertuis, Nougaro, Stivel… et des milliers d’autres.

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Carhaix :
Le nom des Osismes n’est jamais apparu dans la capitale de ce peuple. L’appellation Vorgium de celle-ci se référait au mot francique werki, ouvrage fortifié. Les notions de place forte, de centre économique et de communications sont restées présentes dans les appellations successives de Carhaix et encore davantage lorsqu’on y associe Plouguer (paroisse de la forteresse). Très tôt Carofes supplante, en importance, Vorgium. C’est bien ce mot Carofes qui, mal compris ou incompris, a donné lieu, à la fin du XIe siècle à l’écriture Ker Ahès. Cette dernière a marqué des imaginations fertiles d’où sont nés Ahès et Ohès, personnes virtuelles qui font tant rêver. Toutefois, la graphie Carophesium en 818 lève les doutes et confirme l’explication de lieu de carrefour. Ce n’est pas étonnant puisqu’à Carhaix convergeaient sept voies romaines importantes.

Accompagner des études en toponymie. Renseignements sur contact du site ou au 0757184994

 

Saint-Nicodème

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Saint-Nicodème : toponymes et noms de familles

Comprendre les noms des hameaux et des lieux-dits de Saint-Nicodème : un ouvrage de Michel Priziac et Paschale Gaultier. Un plein de connaissances en toponymie bretonne

« Saint-Nicodème est une commune rurale qui compte 174 habitants après en avoir connu 730 en 1921. La chapelle tréviale construite, ainsi que l'enclos paroissial aux XVIe siècle et au XVIIe siècle, aurait remplacé une chapelle plus ancienne. L'église Saint-Nicodème, le cimetière et la croix sont inscrits aux monuments historiques par un arrêté du 19 février 1964
Plusieurs manoirs ont été construits au XVIIe siècle (Kerpourhiet en 1639) ou au XVIIIe siècle (Saint-Cognan et son cadran solaire en 1706, Grand-Fault en 1722, Le Croissant).
Nicolas Le Bras écrit en 1860 que Saint-Nicodème, alors une des trois sections de la commune de Duault, succursale depuis 1842, contient 96 maisons réparties en 21 villages et possède 539 habitants. A voir aussi le menhir du Convenant-Hoat date du Néolithique et le tumulus de Convenant-Vouent de l'Âge du bronze, et à proximité, le site remarquable des Gorges du Corong.
Que signifie le nom breton de chacun des 46 hameaux et lieux-dits de Saint-Nicodème ? Sans oublier le mot Saint-Nicodème lui-même.
Pour le savoir :
Saint-Nicodème: toponymes et noms de familles
Edition Patrimoines Buissonniers 2001, 54 pages A5
Prix : 12 €, participation aux frais de port 4 €.
Pour commande groupée, conférence, échanges ou rencontres avec le public, contacter Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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